Isolation des maisons : quels doivent être les critères de sélection ?

Une très faible consommation d’énergie par mètre carré distingue une maison passive. Pour cela, elle met l’accent sur l’isolation, l’étanchéité, l’énergie solaire et la présence d’habitants. Ces derniers, en effet, font circuler la chaleur via leur air et nécessitent l’utilisation régulière d’appareils électriques. L’idée de base est d’augmenter la diversité énergétique du bâtiment et de diminuer ses pertes d’énergie.

Quels sont les avantages et les inconvénients d’une maison « passive » ?

Une maison passive peut réduire considérablement la quantité de chauffage nécessaire dans un foyer en l’isolant. En effet, cette paroi sert de barrière contre le froid extérieur. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’air chaud est recyclé pour maintenir une température stable. La tension de l’air permet d’éviter la fuite de la chaleur. Le système de chauffage traditionnel sera ainsi moins utilisé, voire abandonné.

Pour réduire l’impact environnemental de votre maison, vous pouvez utiliser cette base. En outre, les chaudières traditionnelles s’accompagnent souvent de nuisances olfactives, sonores et visuelles. Vous pouvez éviter ces problèmes si vous vivez dans une maison passive. Cette technique a également été développée pour lutter contre les nombreuses formes de pollution générées par le chauffage et les bâtiments en général.

D’autre part, l’utilisation d’une approche passive vous permet d’harmoniser le chauffage de votre maison. Elle permet notamment de préserver votre niveau de confort et d’améliorer votre qualité de vie au fil des quatre saisons. Elle réduit le gaspillage d’énergie en supprimant la nécessité de chauffer les zones froides. Finalement, vous ferez des économies sur votre facture d’électricité.

Cependant, les maisons passives nécessitent un investissement important, qu’il s’agisse d’une nouvelle construction ou d’une rénovation. C’est aussi un inconvénient majeur pour la grande majorité des Français. Vous pouvez toutefois réduire votre propre contribution grâce à des aides financières telles que MaPrimeRénov’. Ces frais seront également récupérés dans le temps puisqu’ils sont capitalisés.

Quelle doit être la résistance thermique d’une maison passive ?

L’isolation thermique d’une maison passive est limitée à un coefficient de transmission thermique (U) inférieur à 0,15 W/m2K sur les murs extérieurs. La résistance thermique recommandée, R, est donc de 6,66 m2K/W ou plus. En fait, la résistance est l’inverse du coefficient de transmission thermique (R=1/U). Ces valeurs font allusion à une solitude accrue.

En revanche, les fenêtres à triple vitrage sont censées avoir un coefficient de résistance thermique inférieur à 0,08 W/m2K. PassivHaus recommande une résistance thermique d’au moins 1,25 m2K/W cette fois-ci. Il existe toutefois des cas particuliers, comme dans le sud de la France. Dans certaines zones, la conductance U doit être inférieure à 1,2 W/m2K, avec une résistance thermique supérieure à 0,83 m2K/W.

Pour rappel, le standard européen pour les maisons passives est en place. Cependant, les seuils recommandés peuvent être adaptés par chaque pays en fonction des régions et de l’environnement naturel. A chaque fois, l’idée est de capter l’énergie solaire par le biais de panneaux transparents.

D’autre part, la formule vise à diminuer les pertes d’énergie, notamment au niveau des surfaces en contact avec l’extérieur. Ces parties représentent, en effet, des ruptures thermiques cruciales dans une maison.

Quelle épaisseur d’isolation est nécessaire pour une maison passive ?

Les autorités européennes ont fourni des recommandations spécifiques pour l’isolation des maisons passives. En outre, les murs doivent être isolés par l’extérieur. Ces surfaces nécessitent une épaisseur d’isolation comprise entre 20 et 30 centimètres, selon l’application. L’encombrement peut toutefois être réduit en utilisant un matériau performant tel qu’une mousse soluble ou des panneaux isolants sous le gel.

En revanche, le matelas doit mesurer entre 20 et 25 centimètres afin d’isoler le sol. Pour l’isolation des sommets, une épaisseur de 40 centimètres est nécessaire. Comparativement, la RT 2012 recommande : – 15 à 20 cm pour l’isolation des murs ; – 15 cm pour le sol ; – 25 à 40 cm pour l’isolation du plafond.

La norme RT 2020 prendra la place de cette norme 2012 à partir de janvier 2022. Entre autres, l’épaisseur des isolants sera portée à 30 centimètres. Par ailleurs, cette nouvelle réglementation vise le modèle BEPOS (batiment à énergie positive), contrairement à son prédécesseur, le BBC (batiment basse consommation).

Est-il nécessaire d’avoir un système de chauffage en place avant l’arrivée ?

Même dans le cas d’une installation semi-permanente, il est préférable d’anticiper et d’avoir un système de chauffage de secours, au cas où. Comme tout appareil électrique, votre VMC est susceptible de tomber en panne. Si cela se produit, ouvrez les portes et les fenêtres pour maintenir la ventilation de la maison. Cela entraînera inévitablement une baisse de la température. Ce changement de température sera compensé par le rendez-vous.

D’autre part, une absence prolongée réduit les apports caloriques internes (émissions des résidents, des appareils, de la nourriture, etc.). La température de l’air intérieur est susceptible de baisser du fait de cette statistique. Cependant, la maison continue de bénéficier de l’énergie solaire. Cette fois, il vous faudra un rendez-vous de chauffage pour remédier à la situation à votre retour.


Vous pouvez utiliser un radiateur, un poêle, une cheminée ou toute autre chose comme source de chauffage pour votre maison. L’utilisation de matériaux inflammables comme le bois ou le charbon de bois dans les appareils doit se faire avec prudence. Il est crucial de ne pas laisser le chauffage de la pièce allumé.

En effet, les flammes seront alimentées par l’air ambiant dans un lieu clos. Vous courez le risque de succomber à une intoxication au monoxyde de carbone. Par conséquent, il est essentiel d’installer une prise d’air extérieur.